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Pour y voir clair : la fin d’une saison, une autre chute et le casque, encore.

  • Publié le
  • Par Jaque Parisien
Pour y voir clair : la fin d’une saison, une autre chute et le casque, encore.

Il serait difficile de ne pas parler de cette très belle fin de saison de vélo 2022 que nous auront offert la fin octobre et une bonne partie du mois de novembre. Temps radieux dans l’ensemble et températures clémentes, pour ne pas dire généreuses, auront permis aux cyclistes de reporter la mise au rancart de leur vélo d’été de quelques semaines au moins.

Pour y voir clair : la fin d’une saison, une autre chute et le casque, encore.

Ça aura pris le temps qu’il faut. Pondre ce blogue, sans être pénible au point de l’éviter, aura exigé un certain effort de concentration. Bien sûr, parfois les idées manquent à l’appel et le syndrome de la page blanche m’afflige comme il afflige d’autres s'exerçant à l’exercice d’écriture. Mais parfois, c’est pour d’autres raisons, plus physiques que psychologiques. Ça aura été mon cas cette fois-ci.

En premier lieu, il serait difficile de ne pas parler de cette très belle fin de saison de vélo 2022 que nous auront offert la fin octobre et une bonne partie du mois de novembre. Temps radieux dans l’ensemble et températures clémentes, pour ne pas dire généreuses, auront permis aux cyclistes de reporter la mise au rancart de leur vélo d’été de quelques semaines au moins. En effet, il était difficile de résister aux appels de la sirène du beau temps. Moi, le premier, j’ai tenté, tant bien que mal, d’en profiter et de rouler ces quelques derniers kilomètres à l’extérieur. Je vous fais remarquer que, malgré tout, j’ai installé ma base d’entraînement et me suis réabonné à Wahoo X et RGT. Or, par jour de pluie, je me suis soumis au test, le «Full Frontal» afin de permettre à Wahoo de générer un plan d’entraînement adapté à mon âge et à mes capacités. Je dois avouer que je suis très satisfait du plan proposé, car si je dois souvent fournir des efforts soutenus, le plan inclut aussi des séances de récupération ponctuelles. Donc les efforts ne sont jamais éreintants à long terme.

Cela dit, revenons aux balades à l’extérieur. C’est justement au cours de l’une d’elles qu’à mon grand dam j’ai chuté pour une deuxième fois en six mois. C’est en roulant sur la 148 en direction du centre-ville d’Aylmer, qui est maintenant orné d’une toute nouvelle piste cyclable, que l’accident est arrivé. La piste toute neuve avait attiré mon attention et détourné du Sentier des Pionniers. Tout en roulant et en appréciant la nouveauté, j’ai évité une palette de bois carrément déposée sur la piste, en me disant que ce n’était peut-être pas la meilleure idée du monde de l’avoir laissée là, même si je peux concéder que pour les travailleurs, il y serait plus facile de la ramasser au lieu de l’éloigner du camion sur lequel on la chargerait. En la déposant plus loin, hors de portée de main, en quelque sorte, ça prendrait plus de temps. Bref, les yeux ailleurs et sous le charme du bitume tout neuf, je n’ai pas vu, ou vu trop tard, les deux autres palettes quelques mètres plus loin. Et vlan! Me revoilà en train de planer par-dessus mon guidon pour me retrouver à rebondir sur ce même bitume. La chance, eh oui! La chance m’a souri malgré tout, car je m’en suis sorti avec seulement quelques égratignures, un mal de tête, car c’est elle qui a le plus écopé, des gants déchirés mais un vélo intact. Au moins ça. Bon. Je n’accuse personne et n’ai que moi à blâmer. Mais disons que des cônes oranges placés devant les palettes m’auraient peut-être épargné cette autre dégringolade. Et je ne parle pas de mon orgueil, lui aussi tout aussi ébranlé.

 

Si j’ai déjà écrit sur l’importance du casque à vélo il n’y a pas longtemps, comment pourrais-je ne pas réitérer. Je vous disais plus haut que c’est la tête qui avait écopé du choc le plus violent et je ne blaguais pas. De retour chez moi, j’ai bien dû me convaincre de me débarrasser du casque, le deuxième en six mois, car les bosses sur la coquille trahissaient le coup dur porté à ce niveau.

Je me suis aussitôt mis sous haute surveillance de tout symptôme de commotion, au cas où. Que dire? Et si je n’avais pas porté le casque? Si j’avais opté pour la casquette, plus légère, en cette superbe journée d’automne? Disons que deux chutes en six mois, moi qui n’avais jamais connu ça avant, m’ont définitivement convaincu de ne jamais rouler sans en porter un. Cette fois-ci, j’espère sincèrement pouvoir contredire le dicton «jamais deux sans trois». Deux, ça suffit, merci.

 

Enfin, pour y voir clair, sans jeu de mots, je n’aurais peut-être pas dû rouler à l’extérieur. Non seulement l’angle du soleil m’aveuglait partiellement, mais je souffre de cataractes dans les deux yeux et j’estime avoir sous-estimé la nuisance à ma vue. Le voile recouvrant mes iris couplé aux palettes grises sur fond noir du bitume sont sans doute tout aussi responsables de ma chute, voire LA raison principale de celle-ci. Je ne suis pas certain, ne le saurai jamais. Mais ça n’a pas aidé. Écrire ce  blogue, vous comprendrez, en ce moment même, exige que je me colle à l’écran, car je vois de moins en moins bien. J’attends impatiemment un rendez-vous chez l'ophtalmologiste afin de régler ce problème d’homme vieillissant. Ne soyez donc pas surpris si mon blogue mensuel est retardé à un moment donné. Ce sera un signe certain que je suis sur le chemin de la guérison afin d’y voir clair à nouveau.